Quelle est l’augmentation des durées de séjour liée aux hyperkaliémies: comparaison de différentes méthodes statistiques. Dumesnil, C. Ph.D. Thesis, Université du droit et de la santé, Lille ; 1969-2017, France, 2014.
abstract   bibtex   
Contexte : Un épisode d’hyperkaliémie au cours d’une hospitalisation peut être considéré comme un événement indésirable et nécessite, par sa gravité potentielle, d’être pris en charge rapidement. Cet événement peut en outre allonger la durée de l’hospitalisation. Estimer l’allongement moyen des durées des séjours marqués par la survenue d’une hyperkaliémie peut néanmoins s’avérer difficile pour deux raisons : la distribution des durées de séjour ne suit pas une loi normale, et la probabilité cumulée que l’événement se produise peut augmente avec le temps. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence que comparer simplement des durées de séjours peut amener à conclure à tort, puis d’estimer l’allongement moyen de la durée moyenne de séjour (DMS) par quelques méthodes statistiques. Méthode : Les données ont été recueillies dans le cadre du projet européen PSIP. Différentes méthodes statistiques ont été explorées : Comparaisons bivariées, méthode de simulations puis analyses multivariées. Résultats : La comparaison des durées de séjours de deux groupes de patients avec ou sans hyperkaliémie peut fréquemment amener à rejeter à tort l’hypothèse nulle H0 (=la survenue d’un événement ne modifie pas la durée du séjour), compte-tenu du fait que cet événement est temps-dépendant. Par ailleurs, la comparaison des durées de séjour par une méthode bivariée ne permet pas d’estimer l’allongement de durée de séjour imputable à l’hyperkaliémie. La différences brute de DMS selon la survenue d’au moins une hyperkaliémie est de 8,78 jours, alors que la différence estimée grâce aux simulations est de 2,28 jours. Les modèles multivariés explorés semblent surestimer l’allongement des durées de séjour liés à un tel événement. Conclusion : La comparaison des durées de séjours selon la survenue d’une hyperkaliémie à l’aide de modèles de régression semble surestimer l’allongement moyen de la durée de séjour imputable à un tel événement, même si l’ajustement sur des critères de gravité diminue un peu cette surestimation. D’autres méthodes statistiques existent mais elles sont plus complexes. D’autres événements rapportés dans le PMSI pourraient être étudiés.
@phdthesis{dumesnil_quelle_2014,
	address = {Lille ; 1969-2017, France},
	type = {Thèse d'exercice},
	title = {Quelle est l’augmentation des durées de séjour liée aux hyperkaliémies: comparaison de différentes méthodes statistiques},
	shorttitle = {Quelle est l’augmentation des durées de séjour liée aux hyperkaliémies},
	abstract = {Contexte : Un épisode d’hyperkaliémie au cours d’une hospitalisation peut être considéré comme un événement indésirable et nécessite, par sa gravité potentielle, d’être pris en charge rapidement. Cet événement peut en outre allonger la durée de l’hospitalisation. Estimer l’allongement moyen des durées des séjours marqués par la survenue d’une hyperkaliémie peut néanmoins s’avérer difficile pour deux raisons : la distribution des durées de séjour ne suit pas une loi normale, et la probabilité cumulée que l’événement se produise peut augmente avec le temps. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence que comparer simplement des durées de séjours peut amener à conclure à tort, puis d’estimer l’allongement moyen de la durée moyenne de séjour (DMS) par quelques méthodes statistiques. Méthode : Les données ont été recueillies dans le cadre du projet européen PSIP. Différentes méthodes statistiques ont été explorées : Comparaisons bivariées, méthode de simulations puis analyses multivariées. Résultats : La comparaison des durées de séjours de deux groupes de patients avec ou sans hyperkaliémie peut fréquemment amener à rejeter à tort l’hypothèse nulle H0 (=la survenue d’un événement ne modifie pas la durée du séjour), compte-tenu du fait que cet événement est temps-dépendant. Par ailleurs, la comparaison des durées de séjour par une méthode bivariée ne permet pas d’estimer l’allongement de durée de séjour imputable à l’hyperkaliémie. La différences brute de DMS selon la survenue d’au moins une hyperkaliémie est de 8,78 jours, alors que la différence estimée grâce aux simulations est de 2,28 jours. Les modèles multivariés explorés semblent surestimer l’allongement des durées de séjour liés à un tel événement. Conclusion : La comparaison des durées de séjours selon la survenue d’une hyperkaliémie à l’aide de modèles de régression semble surestimer l’allongement moyen de la durée de séjour imputable à un tel événement, même si l’ajustement sur des critères de gravité diminue un peu cette surestimation. D’autres méthodes statistiques existent mais elles sont plus complexes. D’autres événements rapportés dans le PMSI pourraient être étudiés.},
	language = {français},
	school = {Université du droit et de la santé},
	author = {Dumesnil, Chloé},
	collaborator = {Chazard, Emmanuel},
	year = {2014},
	keywords = {Durée du séjour -- Dissertation universitaire, Hospitalisation -- Thèses et écrits académiques, Hyperkaliémie -- Dissertation universitaire, Hyperkaliémie -- Thèses et écrits académiques, hyperkaliémie. durée de séjour. événement indésirable. statistique},
}

Downloads: 0