La chirurgie bariatrique en France de 2008 à 2014 : triplement de l’activité et fort recul de l’anneau gastrique. Martincic, C., Balcaen, T., Georges, A., Baro, E., Ficheur, G., & Chazard, E. Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique, 65, Supplement 1:S20, March, 2017.
La chirurgie bariatrique en France de 2008 à 2014 : triplement de l’activité et fort recul de l’anneau gastrique [link]Paper  doi  abstract   bibtex   
Introduction La chirurgie de l’obésité augmente sans cesse en France. Les techniques chirurgicales évoluent. L’objectif est de décrire les patients et les interventions. Méthodes La base nationale du PMSI de 2008 à 2014 est analysée à l’aide du langage de programmation en statistiques R. Les séjours d’un même patient sont chaînés. Des analyses descriptives et multivariées sont réalisées (Cox, régressions logistiques et arbres de décision). Résultats Le nombre d’intervention passe de 17 659 en 2008 à 47 544 à 2014. Les interventions sont des sleeve gastrectomies (45,2 %), des bypass gastriques (29,8 %), des anneaux gastriques (23,0 %) et des dérivations biliopancréatiques (0,81 %) ; 66 % sont réalisées en établissement lucratif (diminue, p = 0). Les patients sont pour 83 % des femmes, l’âge moyen est de 40 ans L’IMC est compris entre 40 et 50 kg/m2 dans au moins 59,1 % des cas, mais diminue régulièrement (p = 0). Les patients sont hospitalisés en médiane six journées consécutives. L’hospitalisation ambulatoire passe de 1 % en 2008 à 3,4 % en 2014 (p = 0), principalement dans le secteur lucratif (p = 0) et pour les anneaux gastriques (p = 0) ; 4,5 % des patients passent en réanimation ou soins intensif, mais cette proportion diminue (p = 0) ; 98,2 % rentrent directement à domicile. L’anneau gastrique passe de 55,4 % en 2008 à 9,2 % en 2014, tandis que la sleeve gastrectomie passe de 16,9 à 60,7 %. En 2014, 25,7 % des patients opérés en lucratif, âgés de moins de 30 ans et d’IMC < 40 ont bénéficié d’un anneau, contre 8,3 % chez les autres. En 2014, 41 % des patients âgés de plus de 40 ans et diabétiques ont reçu une technique créant une malabsorption, contre 28,5 % chez les autres. Les réhospitalisations sont fréquentes et se répartissent ainsi : complications mécaniques d’anneaux (27,1 %), occlusions (22,6 %), hernies ou éventrations (15,3 %), fistules (12,7 %), infections (9,6 %), saignements (7,6 %) et abdominoplasties (5,7 %). La mortalité observée en court séjour est de 0,18 % à 1 an et 0,55 % à 5 ans. Discussion/conclusion L’accès direct aux bases nationales à l’aide d’outils d’analyse choisis par les chercheurs eux-mêmes est dans l’intérêt général.
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	title = {La chirurgie bariatrique en {France} de 2008 à 2014 : triplement de l’activité et fort recul de l’anneau gastrique},
	volume = {65, Supplement 1},
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	shorttitle = {La chirurgie bariatrique en {France} de 2008 à 2014},
	url = {http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398762017300470},
	doi = {10.1016/j.respe.2017.01.044},
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La chirurgie de l’obésité augmente sans cesse en France. Les techniques chirurgicales évoluent. L’objectif est de décrire les patients et les interventions.
Méthodes
La base nationale du PMSI de 2008 à 2014 est analysée à l’aide du langage de programmation en statistiques R. Les séjours d’un même patient sont chaînés. Des analyses descriptives et multivariées sont réalisées (Cox, régressions logistiques et arbres de décision).
Résultats
Le nombre d’intervention passe de 17 659 en 2008 à 47 544 à 2014. Les interventions sont des sleeve gastrectomies (45,2 \%), des bypass gastriques (29,8 \%), des anneaux gastriques (23,0 \%) et des dérivations biliopancréatiques (0,81 \%) ; 66 \% sont réalisées en établissement lucratif (diminue, p = 0). Les patients sont pour 83 \% des femmes, l’âge moyen est de 40 ans L’IMC est compris entre 40 et 50 kg/m2 dans au moins 59,1 \% des cas, mais diminue régulièrement (p = 0). Les patients sont hospitalisés en médiane six journées consécutives. L’hospitalisation ambulatoire passe de 1 \% en 2008 à 3,4 \% en 2014 (p = 0), principalement dans le secteur lucratif (p = 0) et pour les anneaux gastriques (p = 0) ; 4,5 \% des patients passent en réanimation ou soins intensif, mais cette proportion diminue (p = 0) ; 98,2 \% rentrent directement à domicile. L’anneau gastrique passe de 55,4 \% en 2008 à 9,2 \% en 2014, tandis que la sleeve gastrectomie passe de 16,9 à 60,7 \%. En 2014, 25,7 \% des patients opérés en lucratif, âgés de moins de 30 ans et d’IMC \&lt; 40 ont bénéficié d’un anneau, contre 8,3 \% chez les autres. En 2014, 41 \% des patients âgés de plus de 40 ans et diabétiques ont reçu une technique créant une malabsorption, contre 28,5 \% chez les autres. Les réhospitalisations sont fréquentes et se répartissent ainsi : complications mécaniques d’anneaux (27,1 \%), occlusions (22,6 \%), hernies ou éventrations (15,3 \%), fistules (12,7 \%), infections (9,6 \%), saignements (7,6 \%) et abdominoplasties (5,7 \%). La mortalité observée en court séjour est de 0,18 \% à 1 an et 0,55 \% à 5 ans.
Discussion/conclusion
L’accès direct aux bases nationales à l’aide d’outils d’analyse choisis par les chercheurs eux-mêmes est dans l’intérêt général.},
	journal = {Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique},
	author = {Martincic, C. and Balcaen, T. and Georges, A. and Baro, E. and Ficheur, G. and Chazard, E.},
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	year = {2017},
	keywords = {Base nationale du PMSI, big data, ésChirurgie bariatrique},
	pages = {S20},
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