Réparations méniscales en France: pratiques et risques de méniscectomie secondaire : étude de la base nationale du PMSI de 2008 à 2014. Pétillon, C. Ph.D. Thesis, Université de Lille, 2018-...., France, 2019.
abstract   bibtex   
Contexte : Devant le potentiel arthrogène des méniscectomies, une des chirurgies les plus exécutées en France, la tendance actuelle est à la préservation méniscale. La réparation méniscale, chirurgie conservatrice, présente donc un intérêt certain et tend à se développer de plus en plus. Objectif : L’objectif stratégique de ce travail est de réutiliser des données massives afin de mieux comprendre les suites d’une réparation méniscale et leurs déterminants. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une cohorte rétrospective par analyse de la base de données hospitalière nationale du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI) entre janvier 2008 et décembre 2014. Nous avons inclus par l’utilisation des codes CCAM, tous les séjours relatifs à une réparation méniscale (en excluant les patients ayant également une lésion ligamentaire du genou, une fracture ou une ligamentoplastie). Nous avons ensuite analysé l’épidémiologie et la survie des patients bénéficiant d’une réparation méniscale isolée jusqu’à la méniscectomie, la pose de prothèse de genou ou l’ostéotomie. Nous avons utilisé le modèle de Cox pour identifier les facteurs de risques associés à cette survie. Résultats : Au total 17 687 séjours ont été inclus dont 12 260 séjours ambulatoires (69.3%). On a observé 2,48 fois plus d’hommes opérés, l’âge moyen est de 32 ans et les femmes étaient significativement plus âgées (de 3 ans environ). L’arthroscopie était la principale voie d’abord chirurgicale (16 161 séjours, 91.4%). L’étude a montré 99.9% de survie à 1 mois, 99.1% à 3 mois, 96.2% à 6 mois, 90.4% à 1 an, 84.0% à 2 ans et enfin 76.5% à 5 ans. Dans 96.3% des cas d’échec, le patient était hospitalisé pour méniscectomie. Les facteurs de risque identifiés : une chirurgie par arthroscopie (HR=1.7), le sexe (HR=1.29) et un séjour en ambulatoire (HR=1.09). Conclusion : Le nombre de réparations méniscales isolées a plus que doublé de 2008 à 2014. La réparation méniscale peut retarder ou éviter la méniscectomie. Au vu de leur effet d’ampleur modérée, aucun facteur de risque identifié ne semble atténuer l’intérêt de cette pratique.
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	author = {Pétillon, Camille},
	collaborator = {Chazard, Emmanuel},
	year = {2019},
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