@inproceedings{azilan_communication_2024,
	address = {Cannes Côte dAzur, France},
	title = {({In}){Communication} scientifique face aux {TICs}: appropriation et émergence d'usages techniques alternatifs chez les jeunes chercheurs de l'{Université} de {Lomé} ({Togo})},
	shorttitle = {({In}){Communication} scientifique face aux {TICs}},
	url = {https://hal.science/hal-04610026},
	abstract = {Cette communication tente de répondre à une question précise :  "Comment les TICs sont-elles mobilisées par les jeunes chercheurs à l'université de Lomé pour endiguer l'incommunication scientifique ?"},
	urldate = {2024-07-11},
	booktitle = {Communications et incommunications en {Méditerranée}},
	publisher = {Réseau transméditerranéen de recherche en communication (RTRC)},
	author = {Azilan, Innocent},
	month = may,
	year = {2024},
	keywords = {Afrique, Communication scientifique, Incommunication, Science ouverte, Université de Lomé},
}

Cette communication tente de répondre à une question précise : "Comment les TICs sont-elles mobilisées par les jeunes chercheurs à l'université de Lomé pour endiguer l'incommunication scientifique ?"

@article{azilan_zotero_2024,
	title = {Zotero  {De} {A} à {Z}},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International},
	url = {https://zenodo.org/doi/10.5281/zenodo.10567091},
	doi = {10.5281/ZENODO.10567091},
	abstract = {Cette présentation a pour objectif d'initier et de renforcer les compétences des participants à l'utilisation du logiciel de gestion de la bibliographie Zotero. Zotero est un outil gratuit et facile à utiliser qui aide à collecter, organiser, annoter, citer et partager les recherches. Il permet de créer des références et des bibliographies dans n’importe quel éditeur de texte, et notamment dans Word. 

Cette présentation abordera les différentes étapes pour maitriser son utilisation, de même que l'installation des modules externes comme Sci-Hub pour scraper presque n'importe quel article scientifique avec Zotero.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jan,
	year = {2024},
	note = {Publisher: Zenodo},
}

Cette présentation a pour objectif d'initier et de renforcer les compétences des participants à l'utilisation du logiciel de gestion de la bibliographie Zotero. Zotero est un outil gratuit et facile à utiliser qui aide à collecter, organiser, annoter, citer et partager les recherches. Il permet de créer des références et des bibliographies dans n’importe quel éditeur de texte, et notamment dans Word.  Cette présentation abordera les différentes étapes pour maitriser son utilisation, de même que l'installation des modules externes comme Sci-Hub pour scraper presque n'importe quel article scientifique avec Zotero.

@article{azilan_methodologie_2024,
	title = {Méthodologie de recherche de l'information et de documentation en {SIC}},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International},
	url = {https://zenodo.org/doi/10.5281/zenodo.10581778},
	doi = {10.5281/ZENODO.10581778},
	abstract = {Cette présentation a été faite dans le cadre d'un séminaire au sein du laboratoire Centre d'Etudes et de Recherches sur les Organisations, la Communication et l'Education (CEROCE), à l'Université de Lomé (Togo). Elle porte sur les méthodologies de recherche de l'information et de documentation en SIC. Elle revient principalement sur l'utilisation du logiciel Zotero pour la gestion de la bibliographie. Le séminaire a été coanimée avec Dr Sabin Sonhaye (Maître de conférences).},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jan,
	year = {2024},
	note = {Publisher: Zenodo},
}

Cette présentation a été faite dans le cadre d'un séminaire au sein du laboratoire Centre d'Etudes et de Recherches sur les Organisations, la Communication et l'Education (CEROCE), à l'Université de Lomé (Togo). Elle porte sur les méthodologies de recherche de l'information et de documentation en SIC. Elle revient principalement sur l'utilisation du logiciel Zotero pour la gestion de la bibliographie. Le séminaire a été coanimée avec Dr Sabin Sonhaye (Maître de conférences).

@misc{azilan_compte_2023,
	title = {Compte rendu de la table ronde - {Regards} croisés {Amérique} {Latine} – {Afrique} de l'{Ouest} sur l'hébergement de revues ouvertes},
	url = {https://hal.science/hal-04610012},
	abstract = {The aim of this round table is to discuss the various facets that are essential to encourage the emergence and sustainability of open access scientific journals in specific contexts, those of the South, namely Latin America and French-speaking Africa.},
	urldate = {2024-07-11},
	author = {Azilan, Innocent},
	month = sep,
	year = {2023},
	keywords = {Science, ouverte},
}

The aim of this round table is to discuss the various facets that are essential to encourage the emergence and sustainability of open access scientific journals in specific contexts, those of the South, namely Latin America and French-speaking Africa.

@inproceedings{azilan_science_2023,
	address = {Toulon, France},
	title = {Science invisible et pratiques scientifiques à l'ère de la science ouverte en {Afrique} : le cas du {Togo}},
	shorttitle = {Science invisible et pratiques scientifiques à l'ère de la science ouverte en {Afrique}},
	url = {https://hal.science/hal-04394864},
	urldate = {2024-02-23},
	booktitle = {11ème édition des {Doctoriades} de l'{Université} de {Toulon}},
	publisher = {Université de Toulon},
	author = {Azilan, Innocent},
	month = dec,
	year = {2023},
}

@inproceedings{azilan_ressources_2023,
	address = {Lomé, Togo},
	title = {Ressources éducatives libres: pratiques et enjeux dans les pays du {Sud}},
	shorttitle = {Ressources éducatives libres},
	url = {https://hal.science/hal-04066089},
	urldate = {2024-02-23},
	booktitle = {Promouvoir l'accès à l'information à l'usage du public},
	publisher = {Unesco and Université de Lomé and CEROCE},
	author = {Azilan, Innocent},
	month = mar,
	year = {2023},
	keywords = {Afrique, CEROCE, COVID, Ressources éducatives libres, Science ouverte, Togo, UNESCO},
}

@article{azilan_atelier_2023,
	title = {Atelier 3 : {Ouvre} ta recherche},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	shorttitle = {Atelier 3},
	url = {https://zenodo.org/record/7568536},
	doi = {10.5281/ZENODO.7568536},
	abstract = {Cet atelier (le dernier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jan,
	year = {2023},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Afrique, Open Science, Ouvre Ta Recherche},
}

Cet atelier (le dernier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.

@article{azilan_atelier_2023-1,
	title = {Atelier 2 : {Ouvre} ta recherche},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	shorttitle = {Atelier 2},
	url = {https://zenodo.org/record/7568302},
	doi = {10.5281/ZENODO.7568302},
	abstract = {Cet atelier (le premier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jan,
	year = {2023},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Afrique, Open Science, Ouvre Ta Recherche},
}

Cet atelier (le premier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.

@article{azilan_atelier_2023-2,
	title = {Atelier 1 : {Ouvre} ta recherche},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	shorttitle = {Atelier 1},
	url = {https://zenodo.org/record/7568070},
	doi = {10.5281/ZENODO.7568070},
	abstract = {Cet atelier (le premier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jan,
	year = {2023},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Open Access, Open Science, Ouvre Ta Recherche, Togo},
}

Cet atelier (le premier) s'inscrit dans une série de 3 ateliers "Ouvre Ta Recherche", animé par le doctorant Innocent AZILAN, à l'endroit des doctorants, masterants et nouveaux chercheurs de l'Université de Lomé. Ces ateliers portent sur plusieurs thématiques, dont la documentation, la publicisation de la recherche, l'ouverture de la recherche et l'invisibilité des productions scientifiques à l'Université de Lomé.

@article{azilan_science_2022,
	title = {Science {Ouverte} et (in) visibilité du savoir scientifique en {Afrique} de l'{Ouest}},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	url = {https://zenodo.org/record/6659479},
	doi = {10.5281/ZENODO.6659479},
	abstract = {{\textless}strong{\textgreater}L’introduction des technologies de l’information et de la communication (TICs) en Afrique a été faite presque dans les mêmes conditions qu’ailleurs, c’est-à-dire d’abord dans le domaine universitaire (Renaud, 2005). Cette introduction dès les années 1980 va apporter deux changements principaux dans la science : d’abord, dans l’élaboration des documents savants, le traitement de texte pour produire des documents destinés à être imprimés. Dans un second temps, les productions ont commencé à être stockées en version numérique grâce à l’amélioration considérable de la taille des supports de stockage. C’est au début des années 1990, marquées par l’apparition des réseaux électroniques que va se développer la circulation de l’information scientifique sous format numérique. Dès lors, tout le processus de production de l’information scientifique va être impacté, du traitement de texte à la diffusion et à la vulgarisation de l’information, en passant par le stockage (Dramé, 2014). Associé à l'explosion documentaire partout dans le monde à cause de la course scientifique entre Etats, l’introduction des métriques à l’aune desquelles tant les chercheurs que leurs institutions sont désormais jugés et sous le joug du Publish or Perish, ces différents changements vont avoir pour conséquence principale, l’augmentation exponentielle des coûts d’accès aux productions scientifiques.{\textless}/strong{\textgreater} {\textless}strong{\textgreater}En Afrique où cet accès est longtemps compromis à la fois par les problèmes de visibilité des articles locaux, par la non professionnalisation des métiers de l’édition dans beaucoup de cas, les problèmes de circulation des revues, et aussi la faiblesse des budgets d’acquisition des revues étrangères, des programmes à caractère caritatifs vont voir le jour, au premier rang desquels Research4Life, fruit d’un partenariat public-privé impliquant des organisations internationales et des universités. Le programme est lancé en 2002, dans le but de réduire le fossé en termes de connaissances scientifiques entre pays du Nord et du Sud. {\textless}/strong{\textgreater} {\textless}strong{\textgreater}Même si l’idée de donner accès à la ressource scientifique aux chercheurs du Sud, grâce aux TICs, est d’abord apparue sous cette forme, nombre de chercheurs formulent des critiques notamment d’ordre épistémologique à l’endroit de ces programmes. L'anthropologue Florence Piron estime que Research4life constitue un exemple du « néocolonialisme scientifique » déguisé en action charitable inspiré par l’idéal du Libre Accès, du fait que le programme constitue un flux unidirectionnel d’informations des pays avancés vers les pays du Sud, au moment même que les savoirs produits dans ces pays du Sud sont difficile d’accès, peu valorisés, et donc des savoirs invisibles. A plus forte raison, ces productions scientifiques trouvent difficilement d’éditeurs dans le système-monde de la science, dès lors qu’elles sont caractérisées par l’élaboration dans d’autres langues que l’anglais et portent sur des thématiques locales. {\textless}/strong{\textgreater} {\textless}strong{\textgreater}Ces articles se retrouvent en fin de compte dans des revues sans visibilité et non indexées par des index internationaux qui, en conséquence, attribuent à l’Afrique une part très faible (1 à 2\% selon les études) dans la production scientifique mondiale. Cette part, aussi infime soit-elle, est encore dominée par quelques pays, notamment anglophones et Arabes (Nigéria, Afrique du Sud, Égypte, Kenya). La production visible de la science en Afrique francophone, de l’ouest précisément, se compte en quelques dizaines.{\textless}/strong{\textgreater} {\textless}strong{\textgreater}Face à cette invisibilité des savoirs scientifiques africains, les TIC constituent une voie pour rendre visible une science africaine invisible, par la science ouverte, plus viable que les programmes caritatifs, non seulement pour avoir accès à la connaissance scientifique locale, mais aussi pour valoriser la production scientifique africaine afin qu’elle s’inscrive dans un dialogue avec d’autres savoirs produits ailleurs. Au-delà de la visibilité des connaissances produites localement, la science ouverte implique également de questionner largement les modalités de production et de diffusion de la recherche en Afrique. C’est dans cette dynamique que s'inscrit mon travail de thèse. {\textless}/strong{\textgreater}},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = jun,
	year = {2022},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Afrique, Libre Accès, Open Science, Science en Afrique, Scientométrie, Scopus, Web Of Science},
}

\textlessstrong\textgreaterL’introduction des technologies de l’information et de la communication (TICs) en Afrique a été faite presque dans les mêmes conditions qu’ailleurs, c’est-à-dire d’abord dans le domaine universitaire (Renaud, 2005). Cette introduction dès les années 1980 va apporter deux changements principaux dans la science : d’abord, dans l’élaboration des documents savants, le traitement de texte pour produire des documents destinés à être imprimés. Dans un second temps, les productions ont commencé à être stockées en version numérique grâce à l’amélioration considérable de la taille des supports de stockage. C’est au début des années 1990, marquées par l’apparition des réseaux électroniques que va se développer la circulation de l’information scientifique sous format numérique. Dès lors, tout le processus de production de l’information scientifique va être impacté, du traitement de texte à la diffusion et à la vulgarisation de l’information, en passant par le stockage (Dramé, 2014). Associé à l'explosion documentaire partout dans le monde à cause de la course scientifique entre Etats, l’introduction des métriques à l’aune desquelles tant les chercheurs que leurs institutions sont désormais jugés et sous le joug du Publish or Perish, ces différents changements vont avoir pour conséquence principale, l’augmentation exponentielle des coûts d’accès aux productions scientifiques.\textless/strong\textgreater \textlessstrong\textgreaterEn Afrique où cet accès est longtemps compromis à la fois par les problèmes de visibilité des articles locaux, par la non professionnalisation des métiers de l’édition dans beaucoup de cas, les problèmes de circulation des revues, et aussi la faiblesse des budgets d’acquisition des revues étrangères, des programmes à caractère caritatifs vont voir le jour, au premier rang desquels Research4Life, fruit d’un partenariat public-privé impliquant des organisations internationales et des universités. Le programme est lancé en 2002, dans le but de réduire le fossé en termes de connaissances scientifiques entre pays du Nord et du Sud. \textless/strong\textgreater \textlessstrong\textgreaterMême si l’idée de donner accès à la ressource scientifique aux chercheurs du Sud, grâce aux TICs, est d’abord apparue sous cette forme, nombre de chercheurs formulent des critiques notamment d’ordre épistémologique à l’endroit de ces programmes. L'anthropologue Florence Piron estime que Research4life constitue un exemple du « néocolonialisme scientifique » déguisé en action charitable inspiré par l’idéal du Libre Accès, du fait que le programme constitue un flux unidirectionnel d’informations des pays avancés vers les pays du Sud, au moment même que les savoirs produits dans ces pays du Sud sont difficile d’accès, peu valorisés, et donc des savoirs invisibles. A plus forte raison, ces productions scientifiques trouvent difficilement d’éditeurs dans le système-monde de la science, dès lors qu’elles sont caractérisées par l’élaboration dans d’autres langues que l’anglais et portent sur des thématiques locales. \textless/strong\textgreater \textlessstrong\textgreaterCes articles se retrouvent en fin de compte dans des revues sans visibilité et non indexées par des index internationaux qui, en conséquence, attribuent à l’Afrique une part très faible (1 à 2% selon les études) dans la production scientifique mondiale. Cette part, aussi infime soit-elle, est encore dominée par quelques pays, notamment anglophones et Arabes (Nigéria, Afrique du Sud, Égypte, Kenya). La production visible de la science en Afrique francophone, de l’ouest précisément, se compte en quelques dizaines.\textless/strong\textgreater \textlessstrong\textgreaterFace à cette invisibilité des savoirs scientifiques africains, les TIC constituent une voie pour rendre visible une science africaine invisible, par la science ouverte, plus viable que les programmes caritatifs, non seulement pour avoir accès à la connaissance scientifique locale, mais aussi pour valoriser la production scientifique africaine afin qu’elle s’inscrive dans un dialogue avec d’autres savoirs produits ailleurs. Au-delà de la visibilité des connaissances produites localement, la science ouverte implique également de questionner largement les modalités de production et de diffusion de la recherche en Afrique. C’est dans cette dynamique que s'inscrit mon travail de thèse. \textless/strong\textgreater

@article{azilan_panorama_2022,
	title = {Panorama des politiques et dispositifs de données de la recherche mis en place en {Afrique} francophone : premiers résultats de l'enquête},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	shorttitle = {Panorama des politiques et dispositifs de données de la recherche mis en place en {Afrique} francophone},
	url = {https://zenodo.org/record/7338945},
	doi = {10.5281/ZENODO.7338945},
	abstract = {Comment sont gérées les données de la recherche en Afrique francophone ? Quelles sont les pratiques de gestion et de partage des producteurs de données ? Qu'est-ce qui motive le partage des données ? Quels sont les défis liés au partage des données de la recherche en Afrique francophone et quels peuvent être les leviers pour promouvoir le partage des données ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre cette étude.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = oct,
	year = {2022},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Research data, Open Science, Africa},
}

Comment sont gérées les données de la recherche en Afrique francophone ? Quelles sont les pratiques de gestion et de partage des producteurs de données ? Qu'est-ce qui motive le partage des données ? Quels sont les défis liés au partage des données de la recherche en Afrique francophone et quels peuvent être les leviers pour promouvoir le partage des données ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre cette étude.

@article{azilan_reparer_2022,
	title = {Réparer l'injustice cognitive : repenser la science africaine sous le prisme de l'ouverture},
	copyright = {Creative Commons Attribution 4.0 International, Open Access},
	shorttitle = {Réparer l'injustice cognitive},
	url = {https://zenodo.org/record/7520401},
	doi = {10.5281/ZENODO.7520401},
	abstract = {Si les enjeux mondiaux de l'ouverture de la science trouvent des échos récents (dès les années 1990 jusqu'aux recommandations de l'UNESCO (2021)), Cheik Anta Diop a été cependant été très visionnaire, quand il disait en 1974 à la conférence d'ouverture de la 9e biennale de l'Association Scientifique ouest-africaine : “ La science en Afrique (ndlr) manque (...) d'informations à un moment où, toutes capacités intellectuelles mises à part, la fécondité du chercheur est fonction de ses moyens de documentation”. Et d'ajouter, “ il devient de plus en plus nécessaire que n'importe quel chercheur puisse bénéficier de la masse considérable d'informations stockées dans les ordinateurs des grands centres spécialisés de l'informatique, qu'il lui suffise de composer un numéro pour accéder à toute la documentation disponible sur un sujet, pour disposer de la liste de toutes les équipes qui y travaillent, de manière à éviter les répétitions, les travaux parallèles, les chevauchements de toutes sortes et les gaspillages de temps”. L'état des lieux actuel de la science africaine basé sur les données bibliographiques de Scopus et Web of Science montre un retard alarmant par rapport aux autres continents. La production scientifique de l'Afrique s'estime à 2\% de la production mondiale (Cf Web of Science). Dans les faits, la réalité est tout autre. En effet, la production scientifique africaine est difficile à estimer. D'abord parce qu'elle est encore massivement en version papier, ce qui n'est pas comptabilisé par les bases de données précitées. Ensuite, les pays qui produisent dans d'autres langues autre que l'anglais sont marginalisés dans le “système-monde” de la science (Piron, 2018), qui a érigé l'anglais en langue de la science (cf Elsevier). Ce système-monde est centré sur un ensemble d'institutions occidentales qui se définissent comme juges de la science, et qui trient selon leur seuls critères les savoirs qui méritent le sceau de scientificité, et donc qui peuvent être comptabilisés. Enfin, et surtout, parce que le savoir africain est victime d'une injustice cognitive. Florence Piron estime que la recherche scientifique ne peut pas prétendre vouloir ou pouvoir se satisfaire d'une mission interne de faire progresser les connaissances, sans se soucier du monde qui la finance, dans lequel elle existe et qui l'utilise. Mais la recherche africaine, surtout en science sociale, est victime de son africanité, et les questions locales africaines n'intéressent pas le système-monde de la science, orienté par d'autres objectifs quantitatifs. D'où la science africaine a besoin de se réinventer désormais; grâce à son ouverture pour rendre visible son savoir qui ne peut que rester invisible dans les conditions actuelles. Car l'ouverture de la science dans les pays du Nord est source d'aliénation épistémique, dans le sens où les chercheurs africains, face à au coût important de documentation, vont se retourner sur la documentation des pays du Nord devenue libre, pour questionner via ce prisme les questions locales. Des questions d'ordre épistémologiques se posent alors.},
	language = {fr},
	urldate = {2024-02-23},
	author = {AZILAN, Innocent},
	month = dec,
	year = {2022},
	note = {Publisher: Zenodo},
	keywords = {Afrique en devenir, Aliénation épistémique, Injustice cognitive, Libre Accès, Science ouverte, Science ouverte en Afrique},
}

Si les enjeux mondiaux de l'ouverture de la science trouvent des échos récents (dès les années 1990 jusqu'aux recommandations de l'UNESCO (2021)), Cheik Anta Diop a été cependant été très visionnaire, quand il disait en 1974 à la conférence d'ouverture de la 9e biennale de l'Association Scientifique ouest-africaine : “ La science en Afrique (ndlr) manque (...) d'informations à un moment où, toutes capacités intellectuelles mises à part, la fécondité du chercheur est fonction de ses moyens de documentation”. Et d'ajouter, “ il devient de plus en plus nécessaire que n'importe quel chercheur puisse bénéficier de la masse considérable d'informations stockées dans les ordinateurs des grands centres spécialisés de l'informatique, qu'il lui suffise de composer un numéro pour accéder à toute la documentation disponible sur un sujet, pour disposer de la liste de toutes les équipes qui y travaillent, de manière à éviter les répétitions, les travaux parallèles, les chevauchements de toutes sortes et les gaspillages de temps”. L'état des lieux actuel de la science africaine basé sur les données bibliographiques de Scopus et Web of Science montre un retard alarmant par rapport aux autres continents. La production scientifique de l'Afrique s'estime à 2% de la production mondiale (Cf Web of Science). Dans les faits, la réalité est tout autre. En effet, la production scientifique africaine est difficile à estimer. D'abord parce qu'elle est encore massivement en version papier, ce qui n'est pas comptabilisé par les bases de données précitées. Ensuite, les pays qui produisent dans d'autres langues autre que l'anglais sont marginalisés dans le “système-monde” de la science (Piron, 2018), qui a érigé l'anglais en langue de la science (cf Elsevier). Ce système-monde est centré sur un ensemble d'institutions occidentales qui se définissent comme juges de la science, et qui trient selon leur seuls critères les savoirs qui méritent le sceau de scientificité, et donc qui peuvent être comptabilisés. Enfin, et surtout, parce que le savoir africain est victime d'une injustice cognitive. Florence Piron estime que la recherche scientifique ne peut pas prétendre vouloir ou pouvoir se satisfaire d'une mission interne de faire progresser les connaissances, sans se soucier du monde qui la finance, dans lequel elle existe et qui l'utilise. Mais la recherche africaine, surtout en science sociale, est victime de son africanité, et les questions locales africaines n'intéressent pas le système-monde de la science, orienté par d'autres objectifs quantitatifs. D'où la science africaine a besoin de se réinventer désormais; grâce à son ouverture pour rendre visible son savoir qui ne peut que rester invisible dans les conditions actuelles. Car l'ouverture de la science dans les pays du Nord est source d'aliénation épistémique, dans le sens où les chercheurs africains, face à au coût important de documentation, vont se retourner sur la documentation des pays du Nord devenue libre, pour questionner via ce prisme les questions locales. Des questions d'ordre épistémologiques se posent alors.