Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique. Bernède, A. Revue historique des armées, March, 2006. bibtex: Bernede2006a
Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique [link]Paper  abstract   bibtex   
En opposant la conception allemande du choix stratégique raisonné à la position du 3e bureau du GQC français qui refuse de se laisser hypnotiser par Verdun, l’auteur pose les bases de l’équation logistique que les Français auront à résoudre. D’une part, le haut commandement français ne parvient pas, malgré de nombreux indices, à percevoir le danger sur Verdun. Toutefois, contrairement à un certain nombre d’idées reçues, il ne néglige pas complètement l’aménagement des voies de communication de ce front. À l’inverse, les Allemands, qui raisonnant en termes de chemin de fer, considèrent ce secteur, à la valeur hautement symbolique, comme vulnérable. Bien qu’ayant le relatif avantage de pouvoir faire varier les points d’impact des différentes attaques, et donc de disposer ainsi d’une relative liberté de manœuvre, ils ne parviennent pas à annihiler la capacité de résistance des Français. L’observateur attentif ne manquera pas de remarquer, la clairvoyance de Castelnau et la compétence du général Pétain dont le fameux « Courage, on les aura ! » atteste de la réactivité des Français capables désormais de tenir !
@article{ bernede_verdun_2006,
  title = {Verdun 1916 : un choix stratégique, une équation logistique},
  copyright = {© Revue historique des armées},
  issn = {0035-3299},
  shorttitle = {Verdun 1916},
  url = {http://rha.revues.org/4122},
  abstract = {En opposant la conception allemande du choix stratégique raisonné à la position du 3e bureau du GQC français qui refuse de se laisser hypnotiser par Verdun, l’auteur pose les bases de l’équation logistique que les Français auront à résoudre. D’une part, le haut commandement français ne parvient pas, malgré de nombreux indices, à percevoir le danger sur Verdun. Toutefois, contrairement à un certain nombre d’idées reçues, il ne néglige pas complètement l’aménagement des voies de communication de ce front. À l’inverse, les Allemands, qui raisonnant en termes de chemin de fer, considèrent ce secteur, à la valeur hautement symbolique, comme vulnérable. Bien qu’ayant le relatif avantage de pouvoir faire varier les points d’impact des différentes attaques, et donc de disposer ainsi d’une relative liberté de manœuvre, ils ne parviennent pas à annihiler la capacité de résistance des Français. L’observateur attentif ne manquera pas de remarquer, la clairvoyance de Castelnau et la compétence du général Pétain dont le fameux « Courage, on les aura ! » atteste de la réactivité des Français capables désormais de tenir !},
  language = {fr},
  number = {242},
  urldate = {2014-11-11TZ},
  journal = {Revue historique des armées},
  author = {Bernède, Allain},
  month = {March},
  year = {2006},
  note = {bibtex: Bernede2006a},
  pages = {48--59}
}

Downloads: 0