Les soins sans consentement et les pratiques privatives de libert� en psychiatrie : un objectif de r�duction qui reste � atteindre. COLDEFY M., GANDRE C., & RALLO S. / collab. QUESTIONS D'ECONOMIE DE LA SANTE (IRDES), June, 2022.
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La r�duction des pratiques de soins sans consentement, d�isolement et de contention est un des objectifs de la Feuille de route � Sant� mentale et psychiatrie � en vigueur dix ans apr�s la loi du 5 juillet 2011 modifiant les modalit�s de soins sans consentement en psychiatrie et cinq ans apr�s la loi de modernisation de notre syst�me de sant� �non�ant une volont� d�encadrement et de r�duction des pratiques d�isolement et de contention. Dans ce cadre, un �tat des lieux national du recours � ces pratiques et de leurs �volutions est pr�sent� � partir des donn�es du Recueil d�informations m�dicalis� en psychiatrie (Rim-P). En 2021, plus de 5 % des personnes suivies en psychiatrie en �tablissement de sant� et 26 % de celles hospitalis�es � temps plein ont �t� prises en charge en soins sans consentement au moins une fois dans l�ann�e. Une hausse sensible du recours � ces soins est constat�e entre 2012 et 2021 malgr� un infl�chissement depuis 2015. Si la pand�mie de Covid-19 a conduit � une forte diminution du recours global aux soins en psychiatrie en 2020 (dont -8 % de personnes hospitalis�es � temps plein), le recours aux soins sans consentement, correspondant � des situations de crise, a connu une r�duction moindre (-1 % de personnes hospitalis�es � temps plein). Les mesures d�isolement augmentent jusqu�en 2018, avec une l�g�re inflexion en 2019. Mais, en 2020, ces pratiques connaissent un fort accroissement et leur ampleur, en baisse en 2021, reste cependant plus �lev�e qu�avant la crise sanitaire. Les premi�res estimations disponibles sur le recours � la contention m�canique font �tat d�environ 10 000 personnes concern�es en 2021, soit plus d�une personne hospitalis�e sans son consentement sur dix. Une am�lioration continue de la qualit�, de l�exhaustivit� et de la diffusion de ces donn�es demeure n�cessaire pour contribuer � l�objectif politique d�une r�duction de ces pratiques.

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