Effets de l’activité physique sur le contrôle postural chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer. Debove, L. & Paillard, T. Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology, 44(5):510, November, 2014.
Effets de l’activité physique sur le contrôle postural chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer [link]Paper  doi  abstract   bibtex   
Introduction La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives. Elle se traduit par des troubles psycho-comportementaux et posturaux qui augmentent le risque de chute. Sachant que l’activité physique améliore le contrôle postural des personnes âgées saines ou fragiles, nous émettons l’hypothèse qu’elle bonifie également les capacités posturales chez les sujets atteints de cette maladie. En conséquence, l’objectif était d’étudier les effets de l’activité physique chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer. Matériel et méthode Quarante-quatre sujets atteints de la maladie d’Alzheimer ont participé à l’étude. La moitié des sujets avait une activité physique quotidienne (groupe actif), l’autre moitié (groupe non actif) était sédentaire. Des tests posturaux en position statique bipodale ont été effectués sur une surface dure (plateau de la plate-forme de force) et sur une surface molle (tapis en mousse sur la plate-forme). La surface et la vitesse de déplacement du centre de pression (CP) ont été étudiées dans les deux conditions. Résultats La surface et la vitesse du CP sont plus importantes chez les sujets du groupe « non actif » que chez le groupe « actif » (surface dure : p < 0,01 et surface molle : p < 0,05). Discussion – conclusion L’activité physique permet effectivement d’améliorer les capacités posturales et limiterait ainsi le risque de chute malgré les troubles induits par la maladie.
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	title = {Effets de l’activité physique sur le contrôle postural chez des sujets atteints de la maladie d’{Alzheimer}},
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	url = {http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0987705314001567},
	doi = {10.1016/j.neucli.2014.09.054},
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La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives. Elle se traduit par des troubles psycho-comportementaux et posturaux qui augmentent le risque de chute. Sachant que l’activité physique améliore le contrôle postural des personnes âgées saines ou fragiles, nous émettons l’hypothèse qu’elle bonifie également les capacités posturales chez les sujets atteints de cette maladie. En conséquence, l’objectif était d’étudier les effets de l’activité physique chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer.
Matériel et méthode
Quarante-quatre sujets atteints de la maladie d’Alzheimer ont participé à l’étude. La moitié des sujets avait une activité physique quotidienne (groupe actif), l’autre moitié (groupe non actif) était sédentaire. Des tests posturaux en position statique bipodale ont été effectués sur une surface dure (plateau de la plate-forme de force) et sur une surface molle (tapis en mousse sur la plate-forme). La surface et la vitesse de déplacement du centre de pression (CP) ont été étudiées dans les deux conditions.
Résultats
La surface et la vitesse du CP sont plus importantes chez les sujets du groupe « non actif » que chez le groupe « actif » (surface dure : p \&lt; 0,01 et surface molle : p \&lt; 0,05).
Discussion – conclusion
L’activité physique permet effectivement d’améliorer les capacités posturales et limiterait ainsi le risque de chute malgré les troubles induits par la maladie.},
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	journal = {Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology},
	author = {Debove, L. and Paillard, T.},
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	year = {2014},
	keywords = {Activité physique, Alzheimer, Locomotion, Équilibre, ésPosture},
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