La redéfinition de la place de la haute fonction publique dans les institutions politiques au Japon depuis les années 1990. Grivaud, A. In Martine, J. & Malinas, D., editors, Le Japon au début du XXIème siècle : dynamiques et mutations, of Japon Pluriel, pages 39–47. Éditions Philippe Picquier, Arles, 2017. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02609719 actes du onzième colloque de la Société Française des Etudes Japonaises, Université Paris-Diderot et Inalco Paris, Paris, 12-13 décembre 2014
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La question de la place la haute fonction publique dans le système politique d’un Etat, est étroitement liée à la problématique sous-jacente de la réalisation du principe démocratique au sein des institutions. Le fait qu’un gouvernement élu sache maîtriser son administration apparaît à la fois être un gage d’efficacité politique et également une des conditions du bon déroulement de la démocratie représentative. Considéré à partir de la fin des années 80 comme étant responsable de plusieurs scandales, mais surtout de l’incapacité du Japon à s’adapter à un environnement en pleines mutations, le modèle critiqué comme étant dominé par les hauts fonctionnaires a fait l’objet de nombreux débats et réformes largement inspirées par le nouveau management public au cours des années 1990. Vingt ans plus tard, les nombreuses analyses divergent concernant les effets produits par ces différentes réformes institutionnelles qui, comme on a pu le constater à l’occasion de l’alternance de 2009, sont loin de constituer un processus achevé. Cette communication tâchera d’expliquer comment le Japon envisage son administration centrale et comment il tente de la réformer, en prenant notamment en compte l’évolution des mentalités des acteurs politiques et l’influence des médias sur ces derniers.
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