Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’ACEH ?. Lafrance, M. June, 2022.
abstract   bibtex   
Introduction : L’implication du témoin est essentielle pour assurer une réanimation et une défibrillation rapide. L’objectif de notre étude est d’évaluer le lien entre le type de témoin et les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2011 et 2021. Nous comparons les patients par type de témoin (famille, secouriste, professionnel de santé (prof de santé) et autre). Résultats : L’étude inclut 111064 patients parmi lesquels 67580 témoins sont des proches, 6295 des secouristes et 19078 des prof de santé. Une RCP était plus souvent réalisée par le témoin lorsqu’il est secouriste (91,6% vs 82,6% chez un prof de santé vs 37% chez un proche, p\textless10-3). Le délai médian de no-flow était plus élevé chez un témoin proche (10min vs 4min chez secouriste vs 5min chez prof de santé, \textless10-3) et une asystolie était plus observée (84,1% vs 70,8% chez un secouriste et 71,6% chez un prof de santé, p\textless10-3). Les résultats de survie sont disponibles sur la figure. Discussion : Lorsque le témoin n’a pas de lien avec le patient, on observe plus de RCP, des délais no- et low-flow plus courts et moins d’asystolie. On remarque également que les chances de survie sont plus élevées dans ce cas. Conclusion : Les témoins faisant partie de la famille sont les plus nombreux (60% des témoins) alors qu’ils sont les moins efficaces dans la prise en charge de l’ACEH. Il est important de miser sur la formation de masse du grand public.
@misc{lafrance_quel_2022,
	address = {Paris, France},
	type = {Conférence},
	title = {Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’{ACEH} ?},
	copyright = {All rights reserved},
	abstract = {Introduction : L’implication du témoin est essentielle pour assurer une réanimation et une défibrillation rapide. L’objectif de notre étude est d’évaluer le lien entre le type de témoin et les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).

Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2011 et 2021. Nous comparons les patients par type de témoin (famille, secouriste, professionnel de santé (prof de santé) et autre).

Résultats : L’étude inclut 111064 patients parmi lesquels 67580 témoins sont des proches, 6295 des secouristes et 19078 des prof de santé. Une RCP était plus souvent réalisée par le témoin lorsqu’il est secouriste (91,6\% vs 82,6\% chez un prof de santé vs 37\% chez un proche, p{\textless}10-3). Le délai médian de no-flow était plus élevé chez un témoin proche (10min vs 4min chez secouriste vs 5min chez prof de santé, {\textless}10-3) et une asystolie était plus observée (84,1\% vs 70,8\% chez un secouriste et 71,6\% chez un prof de santé, p{\textless}10-3). Les résultats de survie sont disponibles sur la figure.

Discussion : Lorsque le témoin n’a pas de lien avec le patient, on observe plus de RCP, des délais no- et low-flow plus courts et moins d’asystolie. On remarque également que les chances de survie sont plus élevées dans ce cas.

Conclusion : Les témoins faisant partie de la famille sont les plus nombreux (60\% des témoins) alors qu’ils sont les moins efficaces dans la prise en charge de l’ACEH. Il est important de miser sur la formation de masse du grand public.},
	author = {Lafrance, Martin},
	collaborator = {Hubert, Hervé and Vilhelm, Christian and Javaudin, François and Recher, Morgan and Canon, Valentine and Gr-RéAC},
	month = jun,
	year = {2022},
}

Downloads: 0