Outils et réseaux mathématiques des Lumières : l’exemple du Mémoire sur la résolution des équations (1770) de Vandermonde. Meyer, G. 2016. Séminaire d'histoire des sciences mathématiques de l'Institut mathématique de Jussieu (Paris, France)
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Le 28 novembre 1770, Alexandre Théophile Vandermonde lit son premier mémoire de géométrie, Mémoire sur la résolution des équations, devant les savants de l’Académie royale des sciences. Cette intervention marque son entrée dans la République des sciences. Dans son exorde, après avoir rendu hommage à Euler et Bézout, il affirme que son texte rompt avec les méthodes analytiques, utilisées notamment par ces auteurs dans leurs mémoires respectifs de 1764 et 1765. Son approche synthétique est effectivement différente, par les outils mis en oeuvre, les théorèmes produits, et par l’appréhension nouvelle de l’algèbre des équations, et de l’algèbre en général. Mais ce texte est également ancré solidement dans la tradition algébrique : il s’appuie sur les travaux d’Euler, de Newton, de Lambert, etc. Dans cet exposé, [Gérard Meyer] propose une histoire sur un temps court, qui met en scène, outre les savants cités précédemment, Lagrange, Waring, et Condorcet, dans l’Europe des Lumières, Paris, Saint-Pétersbourg, Berlin, Cambridge et Turin.
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Mais ce texte est également ancré solidement dans la tradition algébrique : il s’appuie sur les travaux d’Euler, de Newton, de Lambert, etc. Dans cet exposé, [Gérard Meyer] propose une histoire sur un temps court, qui met en scène, outre les savants cités précédemment, Lagrange, Waring, et Condorcet, dans l’Europe des Lumières, Paris, Saint-Pétersbourg, Berlin, Cambridge et Turin.},
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