Transmission “Re-matérialisée” : intégration de données structurées au sein d'un compte rendu d'imagerie médicale, par l'utilisation de QR-Code. Prevost, A. L. D., Bentegeac, R., Desquesnes, A., Billiau, A., Baudelet, E., Legleye, R., Puech, P., & Chazard, E. Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique, 70:S9–S10, March, 2022.
Transmission “Re-matérialisée” : intégration de données structurées au sein d'un compte rendu d'imagerie médicale, par l'utilisation de QR-Code [link]Paper  doi  abstract   bibtex   
Introduction Bien qu'elle puisse sembler obsolète, la transmission d'information médicale via le compte-rendu "papier" a prouvé son efficacité. Ce canal de communication reste à l'abri de fuites de données massives ou de piratage. Dans le cadre de notre projet "ICIPEMIR", visant à améliorer les compte rendus d'imagerie médicale, nous avons cherché à explorer l'idée d'une intégration de données structurées au sein même du compte rendu "papier", en encodant les données dans un QR-Code (et non une URL menant à des données centralisées), en considérant la limite de caractères imposée par le format QR-Code Méthodes Trois jeux de données issus du projet ICIPEMIR ont été sérialisés aux formats XML, JSON et YAML. Les fichiers ont été comparés sur le nombre de caractères, puis les données ont été intégrées dans un QR-Code. Afin de réduire la taille des fichiers avant intégration dans le QR-Code, nous avons comparé quatre algorithmes de compression. Les algorithmes de compression décompression étaient comparés sur la vitesse d'exécution et le ratio de compression. La faisabilité de l'utilisation du QR-Code était testée avec un décodage « digital » (analyse du fichier image), et physique (Scan par smartphone du QR-Code imprimé de taille progressivement décroissante). Résultats Le format YAML était le plus concis. L'algorithme gzip était le plus performant (ratio de compression 2.32 en 15.7ms). La capacité maximale d'un QR-Code pour un fichier binaire est de 2953 caractères (eg. ISO 8859-1). Le décodage « digital », avec extraction et décompression des données était obtenu sans difficultés par une simple ligne de commande. Le fichier YAML était également aisément récupéré par un smartphone (Android et iOS). La taille de QR-Code minimale permettant la détection était de 3*3 cm. Discussion/Conclusion L'utilisation de QR-Code pourrait permettre la transmission de données structurées via le canal de transmission traditionnel des documents "papier". Cette solution pourrait permettre de contourner certaines difficultés techniques de l'interopérabilité physique entre les différents établissements de soin
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	title = {Transmission “{Re}-matérialisée” : intégration de données structurées au sein d'un compte rendu d'imagerie médicale, par l'utilisation de {QR}-{Code}},
	volume = {70},
	issn = {0398-7620},
	shorttitle = {Transmission “{Re}-matérialisée”},
	url = {https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398762022000736},
	doi = {10.1016/j.respe.2022.01.072},
	abstract = {Introduction
Bien qu'elle puisse sembler obsolète, la transmission d'information médicale via le compte-rendu "papier" a prouvé son efficacité. Ce canal de communication reste à l'abri de fuites de données massives ou de piratage. Dans le cadre de notre projet "ICIPEMIR", visant à améliorer les compte rendus d'imagerie médicale, nous avons cherché à explorer l'idée d'une intégration de données structurées au sein même du compte rendu "papier", en encodant les données dans un QR-Code (et non une URL menant à des données centralisées), en considérant la limite de caractères imposée par le format QR-Code
Méthodes
Trois jeux de données issus du projet ICIPEMIR ont été sérialisés aux formats XML, JSON et YAML. Les fichiers ont été comparés sur le nombre de caractères, puis les données ont été intégrées dans un QR-Code. Afin de réduire la taille des fichiers avant intégration dans le QR-Code, nous avons comparé quatre algorithmes de compression. Les algorithmes de compression décompression étaient comparés sur la vitesse d'exécution et le ratio de compression. La faisabilité de l'utilisation du QR-Code était testée avec un décodage « digital » (analyse du fichier image), et physique (Scan par smartphone du QR-Code imprimé de taille progressivement décroissante).
Résultats
Le format YAML était le plus concis. L'algorithme gzip était le plus performant (ratio de compression 2.32 en 15.7ms). La capacité maximale d'un QR-Code pour un fichier binaire est de 2953 caractères (eg. ISO 8859-1). Le décodage « digital », avec extraction et décompression des données était obtenu sans difficultés par une simple ligne de commande. Le fichier YAML était également aisément récupéré par un smartphone (Android et iOS). La taille de QR-Code minimale permettant la détection était de 3*3 cm.
Discussion/Conclusion
L'utilisation de QR-Code pourrait permettre la transmission de données structurées via le canal de transmission traditionnel des documents "papier". Cette solution pourrait permettre de contourner certaines difficultés techniques de l'interopérabilité physique entre les différents établissements de soin},
	language = {fr},
	urldate = {2022-05-02},
	journal = {Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique},
	author = {Prevost, A. Lauriot Dit and Bentegeac, R. and Desquesnes, A. and Billiau, A. and Baudelet, E. and Legleye, R. and Puech, P. and Chazard, E.},
	month = mar,
	year = {2022},
	keywords = {Interopérabilité, QR-Code, Transmission d'information médicale},
	pages = {S9--S10},
}

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