L’indéfendable entre-deux ou l’arbitraire spatiolégal du fait métis au Québec. RIVARD, E. Justice Spatiale / Spatial Justice, 2017.
L’indéfendable entre-deux ou l’arbitraire spatiolégal du fait métis au Québec [link]Paper  abstract   bibtex   
Enfants des métissages euroamérindiens, les Métis ont vu leurs droits ancestraux reconnus en 1982 par la Constitution canadienne. Il leur aura fallu attendre plus de vingt ans avant que les tribunaux ne viennent confirmer cette reconnaissance officielle. En accordant, en septembre 2003, dans le cadre de l’arrêt Powley, des droits de chasse de subsistance à la communauté de Sault-Sainte-Marie en Ontario, la Cour suprême du Canada allait alors créer une énorme onde de choc au pays. Ce jugement remet profondément en question l’image des Métis aux yeux des Canadiens, qui les associaient jusque-là aux seules provinces de l’Ouest. Il redessine également les frontières du fait métis et de la justice. Les Métis du Québec, société minoritaire dont l’existence reste désavouée par la classe politique, fondent depuis beaucoup d’espoir dans le renouveau jurisprudentiel engendré par l’arrêt Powley. Les chemins de la justice sont toutefois parsemés d’embuches. Dans ce contexte, à la fois exaltant et incertain, à quoi se résume la justice spatiale au regard du fait métis au Québec? Cette question sera ici abordée grâce à l’analyse du seul jugement disponible à ce jour dans la province en matière de droit métis, soit la cause Corneau – cause pour laquelle nous avons joué un rôle de témoin expert pour la partie de la Défense –, et des expertises scientifiques sur lesquelles s’est appuyé le magistrat de première instance pour rendre ce jugement. Cette analyse met en évidence l’importance des représentations spatiales dans l’examen des droits autochtones et des rapports de force qui façonnent ces représentations.
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	journal = {Justice Spatiale / Spatial Justice},
	author = {RIVARD, Etienne},
	year = {2017},
	keywords = {Region: North America, Language: French, Country: Canada},
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