Biogéographie des mollusques marins de Polynésie française. Salvat, B. & Tröndlé, J. La Terre et La Vie - Revue d’Écologie appliquée à la protection de la nature, 72(3):215–257, 2017. Number: 3![Biogéographie des mollusques marins de Polynésie française [link]](https://bibbase.org/img/filetypes/link.svg "link")
Paper abstract bibtex La répartition des mollusques marins dans chacun des cinq archipels composant la Polynésie française est présentée en référence à 2053 espèces parfaitement identifiées au rang spécifique. La progression des connaissances sur la répartition des mollusques et les limites de l’inventaire présenté par rapport à la réalité de la biodiversité sont discutés. La richesse en espèces par archipel est établie et montre un degré d’appauvrissement selon un axe longitudinal, de la Société aux Tuamotu et aux Gambier, et selon un axe latitudinal du nord au sud, des Marquises à la Société et aux Australes. La répartition des espèces de mollusques marins permet d’établir les espèces propres à chaque archipel et celles qui sont communes à deux ou plusieurs archipels, ensemble qui amène à déterminer les affinités entre les archipels. Les Marquises et les Australes présentent une grande originalité par rapport à la Société alors que les Tuamotu et plus encore les Gambier ne sont que des faunes appauvries de la Société. L’endémisme à l’échelle de la Polynésie française est de 11,8 % (243 endémiques sur 2053 espèces identifiées). Au delà de ce taux régional nous pouvons afficher par archipel deux taux d’endémisme : celui qui lui est strict pour les espèces dont la répartition est limitée à cet archipel et celui qui comporte toutes les endémiques, les strictes et celles présentes dans au moins un autre archipel : Marquises (9,3 et 13,6 %) - Australes (6,8 et 12 %) – Société (2 et 6,5 %) – Tuamotu (2,3 et 7,9 %) - Gambier (0,7 et 4,8 %). La richesse de la faune de mollusques marins de Polynésie française est comparée à celles des Hawaii et des îles et archipels du Pacifique-Est (Clipperton, Galapagos, île de Pâques) ainsi que leur taux d’endémisme élevés ; respectivement : 11,8 - 20 – 4 – 17 et 42 %. L’origine de la faune polynésienne est évoquée par rapport à la zone indonésienne-australienne de richesse maximale avec la confirmation que celle-ci fonctionne depuis le Miocène comme un foyer de dispersion créant à la marge de la province Indo-Pacifique des hauts lieux de spéciation et d’endémisme.
@article{salvat_biogeographie_2017,
series = {Revue d’écologie – la {Terre} et la {Vie}},
title = {Biogéographie des mollusques marins de {Polynésie} française},
volume = {72},
url = {http://hdl.handle.net/2042/62312},
abstract = {La répartition des mollusques marins dans chacun des cinq archipels composant la Polynésie française est présentée en référence à 2053 espèces parfaitement identifiées au rang spécifique. La progression des connaissances sur la répartition des mollusques et les limites de l’inventaire présenté par rapport à la réalité de la biodiversité sont discutés. La richesse en espèces par archipel est établie et montre un degré d’appauvrissement selon un axe longitudinal, de la Société aux Tuamotu et aux Gambier, et selon un axe latitudinal du nord au sud, des Marquises à la Société et aux Australes. La répartition des espèces de mollusques marins permet d’établir les espèces propres à chaque archipel et celles qui sont communes à deux ou plusieurs archipels, ensemble qui amène à déterminer les affinités entre les archipels. Les Marquises et les Australes présentent une grande originalité par rapport à la Société alors que les Tuamotu et plus encore les Gambier ne sont que des faunes appauvries de la Société. L’endémisme à l’échelle de la Polynésie française est de 11,8 \% (243 endémiques sur 2053 espèces identifiées). Au delà de ce taux régional nous pouvons afficher par archipel deux taux d’endémisme : celui qui lui est strict pour les espèces dont la répartition est limitée à cet archipel et celui qui comporte toutes les endémiques, les strictes et celles présentes dans au moins un autre archipel : Marquises (9,3 et 13,6 \%) - Australes (6,8 et 12 \%) – Société (2 et 6,5 \%) – Tuamotu (2,3 et 7,9 \%) - Gambier (0,7 et 4,8 \%). La richesse de la faune de mollusques marins de Polynésie française est comparée à celles des Hawaii et des îles et archipels du Pacifique-Est (Clipperton, Galapagos, île de Pâques) ainsi que leur taux d’endémisme élevés ; respectivement : 11,8 - 20 – 4 – 17 et 42 \%. L’origine de la faune polynésienne est évoquée par rapport à la zone indonésienne-australienne de richesse maximale avec la confirmation que celle-ci fonctionne depuis le Miocène comme un foyer de dispersion créant à la marge de la province Indo-Pacifique des hauts lieux de spéciation et d’endémisme.},
language = {fr},
number = {3},
journal = {La Terre et La Vie - Revue d’Écologie appliquée à la protection de la nature},
author = {Salvat, Bernard and Tröndlé, Jean},
year = {2017},
note = {Number: 3},
pages = {215--257}
}
Downloads: 0
{"_id":"9HPwSbcgHAHqfKxCP","bibbaseid":"salvat-trndl-biogographiedesmollusquesmarinsdepolynsiefranaise-2017","authorIDs":[],"author_short":["Salvat, B.","Tröndlé, J."],"bibdata":{"bibtype":"article","type":"article","series":"Revue d’écologie – la Terre et la Vie","title":"Biogéographie des mollusques marins de Polynésie française","volume":"72","url":"http://hdl.handle.net/2042/62312","abstract":"La répartition des mollusques marins dans chacun des cinq archipels composant la Polynésie française est présentée en référence à 2053 espèces parfaitement identifiées au rang spécifique. La progression des connaissances sur la répartition des mollusques et les limites de l’inventaire présenté par rapport à la réalité de la biodiversité sont discutés. La richesse en espèces par archipel est établie et montre un degré d’appauvrissement selon un axe longitudinal, de la Société aux Tuamotu et aux Gambier, et selon un axe latitudinal du nord au sud, des Marquises à la Société et aux Australes. La répartition des espèces de mollusques marins permet d’établir les espèces propres à chaque archipel et celles qui sont communes à deux ou plusieurs archipels, ensemble qui amène à déterminer les affinités entre les archipels. Les Marquises et les Australes présentent une grande originalité par rapport à la Société alors que les Tuamotu et plus encore les Gambier ne sont que des faunes appauvries de la Société. L’endémisme à l’échelle de la Polynésie française est de 11,8 % (243 endémiques sur 2053 espèces identifiées). Au delà de ce taux régional nous pouvons afficher par archipel deux taux d’endémisme : celui qui lui est strict pour les espèces dont la répartition est limitée à cet archipel et celui qui comporte toutes les endémiques, les strictes et celles présentes dans au moins un autre archipel : Marquises (9,3 et 13,6 %) - Australes (6,8 et 12 %) – Société (2 et 6,5 %) – Tuamotu (2,3 et 7,9 %) - Gambier (0,7 et 4,8 %). La richesse de la faune de mollusques marins de Polynésie française est comparée à celles des Hawaii et des îles et archipels du Pacifique-Est (Clipperton, Galapagos, île de Pâques) ainsi que leur taux d’endémisme élevés ; respectivement : 11,8 - 20 – 4 – 17 et 42 %. L’origine de la faune polynésienne est évoquée par rapport à la zone indonésienne-australienne de richesse maximale avec la confirmation que celle-ci fonctionne depuis le Miocène comme un foyer de dispersion créant à la marge de la province Indo-Pacifique des hauts lieux de spéciation et d’endémisme.","language":"fr","number":"3","journal":"La Terre et La Vie - Revue d’Écologie appliquée à la protection de la nature","author":[{"propositions":[],"lastnames":["Salvat"],"firstnames":["Bernard"],"suffixes":[]},{"propositions":[],"lastnames":["Tröndlé"],"firstnames":["Jean"],"suffixes":[]}],"year":"2017","note":"Number: 3","pages":"215–257","bibtex":"@article{salvat_biogeographie_2017,\n\tseries = {Revue d’écologie – la {Terre} et la {Vie}},\n\ttitle = {Biogéographie des mollusques marins de {Polynésie} française},\n\tvolume = {72},\n\turl = {http://hdl.handle.net/2042/62312},\n\tabstract = {La répartition des mollusques marins dans chacun des cinq archipels composant la Polynésie française est présentée en référence à 2053 espèces parfaitement identifiées au rang spécifique. La progression des connaissances sur la répartition des mollusques et les limites de l’inventaire présenté par rapport à la réalité de la biodiversité sont discutés. La richesse en espèces par archipel est établie et montre un degré d’appauvrissement selon un axe longitudinal, de la Société aux Tuamotu et aux Gambier, et selon un axe latitudinal du nord au sud, des Marquises à la Société et aux Australes. La répartition des espèces de mollusques marins permet d’établir les espèces propres à chaque archipel et celles qui sont communes à deux ou plusieurs archipels, ensemble qui amène à déterminer les affinités entre les archipels. Les Marquises et les Australes présentent une grande originalité par rapport à la Société alors que les Tuamotu et plus encore les Gambier ne sont que des faunes appauvries de la Société. L’endémisme à l’échelle de la Polynésie française est de 11,8 \\% (243 endémiques sur 2053 espèces identifiées). Au delà de ce taux régional nous pouvons afficher par archipel deux taux d’endémisme : celui qui lui est strict pour les espèces dont la répartition est limitée à cet archipel et celui qui comporte toutes les endémiques, les strictes et celles présentes dans au moins un autre archipel : Marquises (9,3 et 13,6 \\%) - Australes (6,8 et 12 \\%) – Société (2 et 6,5 \\%) – Tuamotu (2,3 et 7,9 \\%) - Gambier (0,7 et 4,8 \\%). La richesse de la faune de mollusques marins de Polynésie française est comparée à celles des Hawaii et des îles et archipels du Pacifique-Est (Clipperton, Galapagos, île de Pâques) ainsi que leur taux d’endémisme élevés ; respectivement : 11,8 - 20 – 4 – 17 et 42 \\%. L’origine de la faune polynésienne est évoquée par rapport à la zone indonésienne-australienne de richesse maximale avec la confirmation que celle-ci fonctionne depuis le Miocène comme un foyer de dispersion créant à la marge de la province Indo-Pacifique des hauts lieux de spéciation et d’endémisme.},\n\tlanguage = {fr},\n\tnumber = {3},\n\tjournal = {La Terre et La Vie - Revue d’Écologie appliquée à la protection de la nature},\n\tauthor = {Salvat, Bernard and Tröndlé, Jean},\n\tyear = {2017},\n\tnote = {Number: 3},\n\tpages = {215--257}\n}\n\n","author_short":["Salvat, B.","Tröndlé, J."],"key":"salvat_biogeographie_2017","id":"salvat_biogeographie_2017","bibbaseid":"salvat-trndl-biogographiedesmollusquesmarinsdepolynsiefranaise-2017","role":"author","urls":{"Paper":"http://hdl.handle.net/2042/62312"},"downloads":0},"bibtype":"article","biburl":"https://cloud.ifremer.fr/index.php/s/R8DnHuvz2f4W30w/download","creationDate":"2021-02-02T15:37:07.143Z","downloads":0,"keywords":[],"search_terms":["biog","ographie","des","mollusques","marins","polyn","sie","fran","aise","salvat","tröndlé"],"title":"Biogéographie des mollusques marins de Polynésie française","year":2017,"dataSources":["6ncyk75h5bp4X6eJE"]}