Les mortiers en pierre : ustensiles méconnus, utilisés dès l'âge du Fer, y compris dans les Ardennes. Verbrugghe, G. In Du Paléolithique au Moyen-âge dans le massif Ardenne-Eifel : Journées d'Actualité de la Recherche Archéologique en Ardenne-Eifel (JARAAE), Nismes, 17-19 octobre 2019, of Archéo-Situla.
Les mortiers en pierre : ustensiles méconnus, utilisés dès l'âge du Fer, y compris dans les Ardennes [link]Paper  abstract   bibtex   
Depuis une dizaines d’années, les mortiers en pierre bénéficient d’un renouveau de la recherche, y compris dans ou aux abords des Ardennes. Il s’agit d’une partie de la culture matérielle qui mérite encore d’être mieux connue afin de pouvoir documenter davantage ses utilisations en parallèle des mortiers réalisés dans d’autres matériaux, en contexte archéologique surtout ceux en céramique. Plusieurs découvertes dans le territoire des Rèmes ont ainsi révélé non seulement des types qui renvoient à la fin de l’âge du Fer, mais également au moins deux exemplaires dans un calcaire bleu « belge ». En Belgique, à ce stade, deux exemplaires gallo-romains, « ressortis » des réserves, s’ajoutent à une découverte préventive à l’ouest du pays, dans un contexte tardif du castellum d’Oudenburg. Le haut Moyen Âge reste encore documenté par des attestations dispersées en France, mais aussi aux Pays Bas. Dans l’état, seule une découverte préventive dans un habitat rural fouillé à Dieue-sur-Meuse peut être liée, au moins indirectement aux Ardennes. L’introduction d’une base quadrangulaire au cours du XIIIe siècle annonce une période faste, alors sans concurrence des productions céramiques. En ce qui concerne plus spécifiquement les Ardennes, les signalements suite à des fouilles dans le dinantais ont permis de mettre en lumière une production de mortiers décorés avec une diffusion inattendue par la vallée de la Meuse, puis par voie maritime. D’autres découvertes illustrent le recours à d’autres ressources lithiques ardennaises, qui restent en revanche encore à documenter. Parmi celles-ci, des mortiers en calcaire bleu « belge » font également l’objet d’une diffusion par voie fluviale et maritime. Ces ustensiles « ardennais » s’insèrent dans un commerce impliquant des productions françaises, anglaises, allemandes et norvégiennes de cet ustensile. Puis les sources écrites modernes démontrent que la pierre continue à être utilisée pour les mortiers, destinés à différents usages. Les Ardennes démontrent ainsi l’importance de la demande de cet ustensile grâce aux livres d’expédition de la production marbrière de Beaumont-Rance jusqu’à villes de Paris et Rouen à la fin du XVIIIe siècle.
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Plusieurs découvertes dans le territoire des Rèmes ont ainsi révélé non seulement des types qui renvoient à la fin de l’âge du Fer, mais également au moins deux exemplaires dans un calcaire bleu « belge ». En Belgique, à ce stade, deux exemplaires gallo-romains, « ressortis » des réserves, s’ajoutent à une découverte préventive à l’ouest du pays, dans un contexte tardif du castellum d’Oudenburg. 
Le haut Moyen Âge reste encore documenté par des attestations dispersées en France, mais aussi aux Pays Bas.  Dans l’état, seule une découverte préventive dans un habitat rural fouillé à Dieue-sur-Meuse peut être liée, au moins indirectement aux Ardennes.
L’introduction d’une base quadrangulaire au cours du XIIIe siècle annonce une période faste, alors sans concurrence des productions céramiques. En ce qui concerne plus spécifiquement les Ardennes, les signalements suite à des fouilles dans le dinantais ont permis de mettre en lumière une production de mortiers décorés avec une diffusion inattendue par la vallée de la Meuse, puis par voie maritime. D’autres découvertes illustrent le recours à d’autres ressources lithiques ardennaises, qui restent en revanche encore à documenter. Parmi celles-ci, des mortiers en calcaire bleu « belge » font également l’objet d’une diffusion par voie fluviale et maritime. Ces ustensiles « ardennais » s’insèrent dans un commerce impliquant des productions françaises, anglaises, allemandes et norvégiennes de cet ustensile. 
Puis les sources écrites modernes démontrent que la pierre continue à être utilisée pour les mortiers, destinés à différents usages. Les Ardennes démontrent ainsi l’importance de la demande de cet ustensile grâce aux livres d’expédition de la production marbrière de Beaumont-Rance jusqu’à villes de Paris et Rouen à la fin du XVIIIe siècle.},
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